TradCan webradio : back again !

Appel prochain au financement participatif

Non, n’allez pas trop vite : TradCan n’est pas encore de retour, c’est le nom de la campagne d’appel au financement participatif, destinée à récolter de quoi payer pendant deux ans les ruineux droits d’auteurs en Belgique. Deux ans qui débuteront par le chargement progressif du nouveau serveur de streaming (estimation : trois personnes bénévoles pendant trois mois). Les émissions devraient reprendre au début du printemps. Enfin, les deux ans seront aussi utilisés pour chercher une solution définitive.

La campagne de financement sera lancée avant Noël. Elle sera annoncée (et rappelée) principalement sur Facebook, ainsi que par mail aux personnes qui ont marqué leur intérêt pour TradCan, et bien sûr sur le site web du Canard.

Surveillez donc la page “Le Canard Folk – TradCan” sur Facebook, partagez l’info, parlez-en le plus possible !

Marc Bauduin

Edito : que de boulot !

Cela peut sembler paradoxal. Alors que le secteur culturel est, sinon à l’arrêt, du moins au ralenti, alors qu’il y a très peu de bals, concerts et stages à annoncer dans les agendas, eh bien, non, au Canard Folk, le travail (bénévole, certes) ne manque pas. On croule même dessous.

C’est qu’on essaie de compenser l’absence d’agenda par un nombre accru d’articles de fond (comme sur les “gigues”) et d’interviews – généralement de musiciens, mais on aimerait bien que des lecteurs interviewent des danseurs – en profitant de la disponibilité actuelle des artistes. Ainsi, le présent numéro contient quatre interviews étalées sur neuf pages (deux groupes belges, un breton hispanisant et un genre d’homme-orchestre anglais). Dans le prochain, on espère vous proposer des interviews de l’accordéoniste anglais John Kirkpatrick et d’un groupe francontarien (des francophones de l’Ontario) de bal folk.

Mais ce n’est pas tout .

Les Google & Co ont décidé qu’à partir de janvier, le “Flash Player”, utilisé par les navigateurs web dans le site du Canard Folk pour charger des photos et des musiques, sera purement et simplement interdit, pour des raisons de sécurité. Et comme le site actuel est déjà bien vieux, nous disent des spécialistes, il vaut mieux créer un nouveau site, par exemple en utilisant WordPress au lieu de tout programmer sur mesure. Et c’est vrai qu’avec le temps, des techniques alors balbutiantes de construction par assemblage de blocs se sont vachement améliorées. WordPress en est un géant,,avec pas mal de fonctionnalités gratuites, mais surtout avec un énorme “écosystème” de partenaires qui ont développé d’autres fonctionnalités souvent gratuites elles aussi, qui viennent se “plugger” sur le standard tout en promettant de s’adapter aux futures évolutions de WordPress. La difficulté maintenant, c’est de trouver là-dedans les briques qui correspondent à vos besoins car, faut pas croire, il n’y a pas de recherche efficace par mots-clés.

Et puis, il faut trouver des gens qui s’y connaissent un minimum et qui soient disponibles bénévolement. Un folkeux, idéalement … Nous avons donc lancé des appels à l’aide, tant dans ce magazine que dans Facebook, sans aucun résultat. Et puis un jour, miracle : quelqu’un qui n’avait pas vu les appels s’est manifesté.,En effet, Yves Deplasse travaille bénévolement depuis,déjà pas mal de temps pour construire le nouveau site, testant différents “thèmes” et soupesant diverses alternatives. Nous avons ainsi conclu, par exemple, qu’il,n’existe pas de solution standard pour notre agenda, et,encore moins pour l’historique du folk. Ensuite est venu,le temps du chargement des données (fiches de groupes, articles généraux, partitions, etc), actuellement,en cours, par Guy Vanden Bemden après une vérification complète de la liste des groupes de musique par Jean-Pierre Leloup. Il reste certes des choses à faire, mais moins urgentes.

La relance de la webradio est aussi un gros sujet. Le dossier d’information est en cours de traduction. On a perdu un temps fou dans Facebook pour faire fonctionner le “boost” (la mise en avant) d’une publication. Il est apparu que le compte publicitaire du Canard avait été piraté (on était censé leur devoir 160€). Finalement ça marche, grâce à quelques mots en minuscules caractères en bas d’un écran, qui permettent de contacter Facebook. Merci à Raymond Penneman de nous avoir guidés dans la recherche d’une solution, et à Nolwenn Peron Dortel de nous avoir orientés vers la voie du “boost”. A la fin de la récolte de fonds, il faudra encore trois mois pour que plusieurs personnes,bénévoles chargent simultanément quelques milliers de morceaux. Le début des émissions est prévu au printemps.

Nous avons aussi dépensé pas mal d’énergie à rassembler un exemplaire de chacun des 417 numéros du Canard … et à réimprimer, voire scanner, ceux qui manquaient à l’appel, en vue de les livrer au dépôt légal. Merci à Gérard De Smaele d’avoir attiré notre attention sur ce point.

Et finalement, les classiques activités de fin d’année approchent : clôture comptable, archivages divers, mise à jour du catalogue de documentation … Tiens, ça me fait songer que je dois aussi mettre à jour l’historique du folk sur le site web (le retard devient énorme).

Conclusion logique de tout cela, en espérant que chacun puisse fêter Noël et le nouvel an à sa guise (mais c’est mal parti) : pour cause de saturation, il n’y aura donc pas de Canard en janvier. Le prochain numéro, celui de février, paraîtra fin janvier. Si entretemps il y a des infos importantes à communiquer, on le fera sur le site web et dans Facebook. Allez, meilleurs vœux à toutes et à tous et … PBSDV !

Marc Bauduin

 

(Article paru dans le Canard Folk en décembre 2020)