Chronofolk, c’était une journée entière consacrée à nos musiques et danses favorites que Folknam Musique Trada organisée le samedi 19 mars à Namur. Des ateliers de danses et de musiques, un concours d’airs à danser, un grand bal folk. Une ambiance conviviale et détendue, un mini festival folk au cœur des vieux quartiers de Namur.

Ça se passait au CINEX, ancien cinéma du quartier Saint-Nicolas où nous organisons depuis maintenant deux ans un bal folk mensuel et des ateliers de danses.

L’idée d’organiser un concours dans le cadre de cette manifestation a tout de suite acquis l’adhésion des responsables de Folknam Musique Trad. Une organisation s’est donc mise en place avec rédaction d’un règlement, constitution d’un jury, appel aux candidats. : il s’agissait de présenter, en la jouant, une mélodie de danse, utilisable dans les bals folk. Les candidats pouvaient ainsi choisir de présenter une danse de couple, un 6/8, une bourrée et pourquoi pas un rondeau, un andro ou une polska.

Sept compositeurs ont répondu à notre appel et ont présenté leur œuvre entre 14 heures30 et 17 heures devant les membres du jury et un public, malheureusement pas très nombreux à cette heure.

Ces sept candidats nous ont ravis avec par leurs compositions les plus originales et les plus variées les unes que les autres.Ça allait de la valse style « Centre France », à la scottisch swingante, à la valse aux accents manouches, à la bourrée décoiffante. Les candidats se sont présentés seuls, en duos ou même en groupes entiers (jusqu’à cinq personnes). Un jury de cinq personnes était donc chargé de donner une appréciation sur quatre critères :la qualité mélodique, l’originalité, la dansabilité et la qualité de l’interprétation.

Après la proclamation des résultats (voir interview des trois premiers lauréats dans cette édition du Canard Folk), tous les candidats ont été invités, en début de soirée, à rejouer leur œuvre devant le public du bal et ainsi, tous ont eu l’occasion de se rendre compte que leur mélodie pouvait réellement servir la danse. Outre les prix décernés par Folknam Musique Trad, je pense que c’est la plus belle des récompenses.

Une évaluation de ce premier concours aura lieu prochainement, ce qui nous permettra d’améliorer le concept lors d’une prochaine édition de Chronofolk. Une suite est aussi prévue afin de préserver ces compositions et de les diffuser.

Un des objectifs de ce concours était l’enrichissement du répertoire folk, mais aussi de permettre à des musiciens-compositeurs qui n’en ont pas souvent l’occasion de s’exprimer face à un public.

Mais pourquoi susciter des compositions ?

Certes, les banques de données en ligne, les recueils de mélodies, les répertoires diffusés plus ou moins largement sont légion et aucun musicien ne tombera jamais à court de ressources. Mais jouer une mélodie « faite à la maison », devant un public, c’est très gratifiant. L’air composé vous colle à la peau parce que vous l’avez créé avec votre propre sensibilité, sur votre instrument et avec vos moyens techniques. Il exprime votre état d’âme à un certain moment et vous pouvez lui donner toute l’émotion que vous souhaitez, parce qu’il sort de vos tripes. Par ailleurs, autre étape, entendre votre morceau repris par d’autres musiciens, c’est la joie suprême, la preuve que ce que vous avez créé est reconnu et apprécié.

Au-delà de ces premières considérations, il faudra qu’un jour, un groupe de réflexion se penche sur quelques questions touchant la composition dans le cadre folk.

•Comment susciter la création chez les musiciens folk?Pourrait-on concevoir des ateliers de création ?Quel en serait le contenu ?Quels seraient les déclencheurs chez un stagiaire pour qu’il puisse produire sa première création ?
•Quels sont les dispositifs mentaux, les déclics, à la base de la création ?Qu’est-ce qui constitue l’inspiration ?Y a-t-il des moments privilégiés, un état d’esprit propice pour composer? Peut-on composer« à la demande » ?
•Quels sont les moyens de préserver et diffuser ces créations tout en leur assurant une certaine protection (en dehors des grosses organisations de « protection » droits d’auteur») ?

Déjà, suite à ce concours, Folknam Musique Trad a reçu des suggestions intéressantes de la part de membres du jury et de participants au concours. Nous en tiendrons compte pour une prochaine édition que nous espérons organiser l’année prochaine. Puisse ces quelques lignes inspirer d’autres musiciens-compositeurs à nous rejoindre pour que la création et la fête continue.

Jean-Pierre Wilmotte
Président de Folknam Musique

 

Interviews : les trois premiers

Gautier Bouchat

Q: De quel type de cornemuse joues-tu ?Fabriquée par qui ?

Je joue de la cornemuse Centre France à soufflet.Deux modèles à tonalités différentes.

Une 14 pouces (La/Ré) fabriquée par Jean-Sylvain Maître en France et une 16 pouces (sol/do) fabriquée par Olle Geris en Belgique.

Q: Joues-tu aussi d’autres instruments?

Oui, bien avant de commencer la cornemuse Centre France, j’ai participé à des cours de flûtes à bec (vers l’âge de 10ans) à la Boîte à Musique à Héron et j’y ai appris les bases du solfège.

Ensuite, j’ai continué mon petit bout de chemin en faisant des petites prestations pour des fêtes, petits festivals.

Quelques années après j’ai découvert la flûte traversière en bois et le low whistle (vers 16ans) en allant voir un concert de musique irlandaise à Wanze, j’ai tout de suite accroché et j’en joue depuis.

Q: Qui a fabriqué tes flûtes?

Pourla flûte traversière en bois, il s’agit du facteur de flûte lyonnais François Baubet, basé à Galway.

Et c’est Colin Goldie en Allemagne qui a fait mes low whistles.

Q: Quand et pourquoi as-tu commencé à jouer de la cornemuse ?Comment as-tu appris ?

J’ai débuté la cornemuse il y a 4ans maintenant en autodidacte en jouant avec un ami (Abel Warnier) mais la passion pour cet instrument me vient de l’enfance où j’ai commencé tout jeune à fréquenter des festivals de musique traditionnel. Une vieille cornemuse prenait la poussière chez moi, cela me titillait les doigts et c’est la que l’addiction a débuté.

Q: Es-tu danseur?

Oui mais très amateur pour les danses de couple, car je participe seulement aux danses lors de quelques festivals et ne danse jamais surle côté.

Mais je pense aller faire des stages pour arrêter d’écraser les pieds des gens d’ici peu. hihi !

Q: Quel répertoire préfères-tu ?

Hou lala, étant assez éclectique en terme de préférence musicale. Je passe souvent de la musique de l’Artense, à la musique irlandaise puis à un peu de musette de cour et finis la soirée avec du breton ou de la cabrette auvergnate.

Q: Quels sont tes musiciens et/ou groupes favoris ?

J’apprécie particulièrement la musique de Sylvain Barou, Jean-Michel Veillon, Erwan Hamon/YannickMartin, E. Menguy(Egon/Beo), Carlos Nuñez, Duo Artense, Calum/Heikki, ainsi que les musiciens de Saint-Julien pour le baroque, mais la liste est encore longue !

Q: Des compositeurs favoris ?

Oui, pour la musique ancienne surtout. Il y a Joseph Bodin de Boismortier, Telemann, Thoinot Arbeau, Gautier de Coincy,Marin Marais, M. De Sainte Colombe, Guillaume de Machaut et bien d’autres

Q: Dans quelle région habites-tu ? Y a-t-il d’autres musiciens avec qui tu joues de temps à autre ?Tu as envie de monter un groupe ?

Dans la région hutoise en province de Liège. Oui de temps à autre dans des sessions de musique irlandaise ou traditionnelle d’Europe.

Oui, j’ai bien envie de monter un groupe et qui sait, peut-être vivre de cette passion.

Q: Autre chose que tu as envie de dire ?

J’ai été surpris et ravi d’avoir remporté le premier prix de composition, c’est une expérience motivante pourla suite.

Coordonnées :Gautier Bouchat, Huy.
gautierbouchat@outlook.com
0495/32.71.98

 

Peter De Baets

Q: Lors de la fête des 30 ans du Canard Folk, tu nous a dit que tu avais acheté une maison dans le Centre France et que tu étais de plus en plus souvent en France. Est-ce toujours le cas ?Peux-tu détailler tes activités en France ?

Je passe une partie de mon temps dans le Morvan où j’ai une maison. Pour diverses raisons professionnelles et privées, je ne peux pas y passer autant de temps que je voudrais. De cette façon,ça reste un rêve. Du coup, mes activités musicales dans le Morvan sont sporadiques, mais je pense quand même que j’y suis bien intégré. J’organise de temps en temps une activité à Montreuillon, le village où j’ai ma maison (rencontre de cornemuses, bal). Je participe aussi à des projets ponctuels avec Vincent Belin (éminent cornemuseux morvandiau) comme un spectacle autour des ménétriers d’Anost lors de la fête de la vielle à Anost il y a deux ans.

A côté de ça, je suis membre depuis une dizaine d’années de la Société Fraternelle des Cornemuses du Centre, une « fanfare de cornemuses »dirigée par Julien Barbances. Ce n’est pas très connuen Belgique et c’est bien dommage parce que le répertoire est très intéressant (surtout Berry, Nivernais, Massif Central) et que les arrangements sont très beaux. Nous avons enregistré deux cd.

Q: De quelles cornemuses joues-tu ? As-tu encore un projet autour de la muchosa ?

Mes cornemuses de prédilection sont les grands instruments du Bourbonnais/Nivernais (20, 23 et 25pouces). Plusieurs luthiers français, notamment Nicolas Galleazzi, font un grand travail de recherche sur les perces anciennes pour essayer de revenir à des instruments qui sont plus proches des instruments du 18e siècle. Ces hautbois permettent de retrouver un son plus proche des bourdons, moins tempéré donc. J’aime beaucoup. De manière générale, j’ai tendance à aller, ces derniers temps, vers des instruments moins tempérés. Je tâte donc de la chabrette et de la cabrette, sans que ces instruments soient ma spécialité. Un autre de ces instruments non tempérés est la muchosa, la cornemuse du Hainaut. J’en ai joué pendant des années en duo.Actuellement, je fais partie de la Confrérie des Muchards de Saint Druon, un ensemble d’une douzaine de muchosas, mais j’y joue de la 25 pouces et pas de la muchosa. Cette formation regroupe des musiciens du Hainaut, de la région de Bruges et du Limbourg. Nous essayons de reconstruire un répertoire et de mettre en place un jeu à plusieurs voix qui était pratiqué, dans une certaine mesure, par les bergers du Hainaut selon les témoignages recueillis par Hubert Boone.

Anecdotiquement, je joue un peu de scottish small pipe, un très bel instrument qui me permet de flirter avec la musique écossaise que j’aime beaucoup.De la vraie musique de cornemuse !

Q: Joues-tu principalement pour le bal, ou aussi en concert ?A quelle fréquence joues-tu en public, environ ?

Sinon, mon activité musicale principale, c’est Bal au Centre, duo vielle à roue/cornemuse, avec Christine Piérard à la vielle,dont le but initial était de jouer en bal. En 2015, une idée nous est venue. Comme on célébrait les 200 ans de la bataille de Waterloo, on s’est mis à construire un programme de concert avec de la musique qui aurait pu être jouée lors des guerres napoléoniennes. Il en a résulté un programme constitué de musiques de conscrits, de contredanses, de musiques inspirées des musiques militaires napoléoniennes (marches, mais aussi polkas, bourrées, amoureuses). Ca nous a fait sortir de notre créneau « Centre France » puisque ce programme « Autour de 1815″comprend des morceaux français (quand même), wallons,flamands, écossais, irlandais. Nous avons enregistré ce programme, ce qui m’a permis de faire mes premiers enregistrements et mixages. Ces enregistrements sont sur notre page Facebook, mais existent aussi en cd qui peut être obtenu en nous faisant la demande par mail.

Q: Quel est ton métier principal ?Aimerais-tu être musicien professionnel ?

Mon métier principal est l’informatique, mais à 60 ans, un mi-temps me semble bien suffisant. J’ai donc plein de temps pour d’autres choses. Je joue en public environ une dizaine ou une quinzaine de fois par an. C’est peu parce que c’est réparti sur plusieurs projets. J’aimerais avoir plus d’occasions de jouer en bal, mais le marché est assez saturé, aussi bien en France qu’en Belgique. Par contre, je n’ai aucune envie de devenir musicien professionnel. L’image que j’en ai, c’est passer plus de temps à chercher du boulot que jouer.

Q: Autre chose que tu as envie de dire ?

Je voudrais expliquer, pour terminer, pourquoi je compose (je trouve que c’est un bien grand mot pour ce que je fais). On me dit parfois qu’il y a assez de répertoire traditionnel à exploiter et c’est bien vrai. Je passe d’ailleurs pas mal de temps dans les bouquins. Mais la musique traditionnelle est une musique qui vit, ce n’est pas une musique de musée. Il me semble donc tout à fait naturel de s’exprimer dans ce langage. C’est d’ailleurs ce qui se fait dans toutes les traditions vivantes. Sur les cd de musique écossaise, par exemple, il y a une grande proportion de compositions récentes. C’est la preuve que cette musique vit. Dans le Centre de la France aussi, il y a énormément de compositions. Dans ce qui me parle le plus, la musique à bourdons, on a des grands noms comme Jean Blanchard ou Philippe Prieur. Personnellement, mon style de compositions est très proche de la tradition (ce n’est pas un choix, c’est comme ça). Je me sens proche de quelqu’un comme Mic Baudimant qui est le compositeur de belles bourrées de style berrichon dont presque personne ne sait qu’elles ne sont pas traditionnelles. C’est ça que je cherche.

Coordonnées
gsm 0032/485 119107
email pdebaets58@gmail.com

Je voudrais aussi reprendre les coordonnées de Bal au Centre :
email balaucentre@gmail.com
site www.balaucentre.be
Nous avons aussi une page Facebook qui est accessible à partir de notre site.

 

Jean-Pierre Schotte

Q: Quand et comment as-tu commencé à jouer de l’accordéon à clavier piano?  Était-ce ton premier instrument ? Comment as-tu appris à en jouer?

J’ai commencé à jouer de l’accordéon à clavier piano à l’âge de onze ans. A l’époque mes parents écoutaient régulièrement un disque vinyle 33 tours de musette et ils avaient observé que j’essayais souvent de suivre la musique avec un petit xylophone reçu lors d’une Saint-Nicolas. J’ai toujours le disque (« Bouquet de musette » d’Hector Delfosse). Voyant mon intérêt, ils m’ont proposé d’apprendre un instrument.

En fait je voulais apprendre le piano mais la place manquait à la maison pour l’installer, et c’est donc tout naturellement que le choix a été fait : mes parents m’ont inscrit chez Monsieur Omer Lambillotte à un cours de piano mais à bretelles, je le suivrai pendant un an.

Ils espéraient ainsi que je pourrais passer un jour au vrai piano sans trop de difficultés techniques, et c’est ce qui est arrivé quelques années plus tard.

L’accordéon est donc mon premier instrument.

Après un déménagement, j’ai changé de professeur et pendant trois ans j’ai suivi un cours chez un accordéoniste qui habitait le village,Monsieur Walter Goncette. Le répertoire était musette et classique, et ne correspondait pas du tout à la musique à la mode écoutée par les jeunes de mon âge. J’ai donc mis l’accordéon de côté et travaillé le piano, les synthétiseurs, pour m’insérer dans des groupes de bals modernes où j’assurais la valse et le tango de la soirée.

Plus tard je toucherai à la guitare et au violon…

Puis viendra ma période jazz , une dizaine d’années ..

Petite anecdote: pendant cette période j’ai eu l’occasion de jouer des claviers durant deux ans dans l’orchestre d’Hector Delfosse …. la boucle était bouclée …..

Il y a trente ans, j’ai découvert le folk et son esprit qui me correspondait complètement, j’ai aussitôt ressorti l’accordéon de sa boîte et depuis s’il y retourne, c’est seulement pour le transporter…

Q: De quelle marque est ton accordéon ? Pourquoi avoir choisi cette marque ?Où le fais-tu accorder et réparer?

L’accordéon que j’ai utilisé pendant le concours de compositions est de marque Saltarelle modèle Clifden 35 touches – 2registres – 60basses. Je possède aussi des accordéons d’autres marques Piermaria – Höhner – Weltmeister, mais je rêvais d’un instrument chromatique d’aspect bois.

Quand je me suis décidé, je connaissais seulement deux fabricants qui en produisaient, Castagnari et Saltarelle, et mon choix s’est surtout porté sur l’instrument le moins onéreux, je ne le regrette pas. Jusque maintenant, j’ai réparé et accordé mes accordéons, j’ai suivi une semaine de formation à l’Institut européen des métiers de la musique au Mans (France).

Q: Es-tu musicien professionnel (si pas, as-tu envie de l’être) ?De quels groupes fais-tu partie ?

Je ne suis pas musicien professionnel, même si parfois j’ai l’occasion de « travailler » avec certains d’entre eux.Comme j’ai le choix, j’aime que la musique reste une passion, un plaisir, un partage mais surtout pas une obligation alimentaire.

Actuellement je joue sous différentes formules, principalement avec le groupe « Belle Lurette »pour le folk, avec « Swing.Gom »pour le spectacle de « cabaret chansons « , avec Philippe Casterman ou Patricia Beudin pour le conte mais aussi dans d’autres projets plus ponctuels, comme musicien d’accompagnement dans des ateliers ou des stages.

Par exemple je viens de passer une semaine à Virton dans un stage de musique Blue Grass comme accompagnateur d’atelier.

J’ai aussi aménagé un home studio qui me permet de rencontrer des musiciens à la maison et de rester grâce à eux dans une ambiance créative, c’est très excitant …

Q: Quel répertoire préfères-tu ?

A priori j’aime la musique sous toutes ses formes, mais si nous parlons de musique traditionnelle j’ai un faible pour le répertoire québécois. La musique irlandaise et bretonne me parle aussi beaucoup.C’est difficile de choisir, il y a tellement de belles musiques dans tous les styles et les régions du monde, chacune apportant son cadeau.

J’aime le folk pour la convivialité et le partage, le jazz pour l’émotion dans les tripes, la musique classique pour l’émotion de l’âme, la chanson française pour sentir nos racines dans la joie de chanter ensemble.

Q: Autre chose que tu as envie de dire ?

Mon souhait serait de voir tout le monde jouer de la musique, peu importe l’instrument, pour connaître les moments de bonheur qu’elle apporte.Elle génère des vibrations et des résonances intérieures qui arrivent à nos oreilles pour toucher notre âme et donner au corps l’envie de bouger, de danser.

Le monde serait peut-être meilleur…..

J’encourage donc les initiatives comme ce concours de compositions qui stimule la créativité et oblige le musicien à exprimer ce qui est en lui.

Vous imaginez la quantité de musiques qui dorment encore en nous toutes et tous et qui ne demandent qu’à sortir pour être partagées ?…

Encore beaucoup de bonheur à vivre en perspective !

Coordonnées
Mail: fb951867@skynet.be
GSM 0032 476 521232

 

(paru dans le Canard Folk de mai 2016)